Foot côté politique avec Les rebelles du foot. Pendant 90 minutes, Cantona devient le narrateur des engagements de cinq grands joueurs : celui de Rachid Mekhloufi, en 1958, qui défend les couleurs du FLN, celui de Carlos Caszely, en 1973 qui s'oppose ouvertement à la dictature de Pinochet, celui de Sócrates, dans les années 80, qui fait de chaque match un meeting politique pour la démocratie, celui de Pedrag Pasic, qui fonde une école de football multi-ethnique à Sarajevo alors que la guerre ravageait la Bosnie dans les années 90 ou encore celui de Didier Drogba, qui, en 2004, en pleine guerre civile ivoirienne, lance un appel à l'unité. « Ils ont pris le risque de tout perdre, de n'être plus rien de ce qu'ils avaient été, de mettre leurs destins dans la balance, juste pour faire changer les choses ». Comme quoi, dans le foot, il n'y a pas que des comédiens trop payés.