Plus qu’une ballade musicale dans leur univers poétique, Lo’jo offre un voyage à travers les sons, où la voix et le corps tout entier s’expriment. Denis Péan remercie d’ailleurs les constructeurs des instruments qui permettent « d’être un argument de nos mains, de nos yeux, de nos bouches ». C’est en ce sens que le groupe nous emporte car à côté de la voix de Denis Péan, qui s’accompagne le plus souvent d’un mélodica et d’un harmonium, Yasmina et Nadia, toutes deux choristes jouent du sanza, de la calebasse, du sax soprano ou encore du triangle. Dans cet univers magique où les différentes sonorités instrumentales se révèlent, Richard assaisonne le tout au violon, Kham à la contrebasse et  Franck à la batterie. Le groupe semble vraiment unit, leur complicité se répand dans la salle, et le public a l’air conquis. « Un concert que l’on a pas envie de voir se terminer » s’exclame une spectatrice à la fin du concert. Une sensation de liberté, un groupe qui rappelle des choses simples mais dont les textes forts abordent tout en poésie, la société, la religion, la politique, la vie… Lo’jo remercie le public pour son amour et la fidélité qu’il lui apporte, alors forcément on guette la prochaine date…