Daishin Kashimoto, violon et Eric Le Sage, piano
Certaines marquent la fin d’une première période de jeunesse et de formation, comme cette première sonate de maturité de Mozart, alors que les précédentes faisaient encore la part belle au clavier ; ou celle de Beethoven, écrite autour de la trentaine à un moment où il prend son essor artistique ; ou encore celle de Richard Strauss, la seule qu'il écrivit pour cette formation, qui est à la fois un adieu à ses années d’apprentissage et sa dernière œuvre instrumentale de chambre, si l’on excepte un Andante pour cor et piano composé l’année suivante. Robert Schumann, quant à lui, nous convie vers d’autres horizons, à travers une ambitieuse sonate de maturité, dense, concentrée, contrapuntique – l’une de ses dernières œuvres tout court.
Publié le 13/04/2022