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cinéma

96 heures

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Kancel, truand et bandit de haut vol s'est fait serrer voilà 3 ans par Carré, flic, devenu ponte de la Brigade de Répression du Banditisme. Quand ce dernier se fait coincer chez lui pour aller sortir Kancel de prison, démarrent 96 heures d'un face-à-face tendu entre le flic et le voyou.

Filmeur doué, apte à instaurer des ambiances fortes dans un cinéma de genre qui en manque parfois, autant qu'à lier une narration ambitieuse à son coup d'oeil riche en plans soignés, Frédéric Schoendoerffer donne ici dans le classique affrontement entre grands noms. Entre le flic et le gangster, il tente d'instaurer une tension qui peine toutefois à grandir. Les deux acteurs n'y peuvent pas grand chose, mais dans un scénario un peu nonchalant, qui pour le coup se montre plus riche en poncifs qu'en trouvailles, ils peinent à briller. Le duel annoncé tarde à monter en puissance et quand survient un dénouement construit comme un climax, 96 heures ne parvient qu'à faire lever un sourcil. Un Schoendoerffer mineur, pas inintéressant mais guère percutant non plus.
 

Publié le 23/04/2014 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma