Basée à San Francisco depuis sa création en 1982, la compagnie du danseur et chorégraphe afro américain propose une danse inventive. S’appropriant les bases de la danse classique, le chorégraphe se joue des liens entre modernité et tradition, avec danseurs à la technique irréprochable, pour nous entraîner dans une gestuelle originale et envoutante.
Le choix des musiques pour ses ballets suit des perspectives identiques. Alonzo King travaille ainsi  avec des compositeurs allant de la musique traditionnelle contemporaine aux musiques électroniques ou expérimentales.
Première pièce de la soirée, Shostakovich, joue entre espace, gravité et limites physiques. Suivant la musique du quatuor à cordes, la chorégraphie pousse les danseurs à résister à la traction, jusqu’à la limite, danseuses sur pointes et danseurs en mode attaque.
Rasa plonge le public au coeur des percussions traditionnelles indiennes du maître Zakir Hussain. Duos sensuels, langoureux et brutaux, solos en symbiose avec les rythmes de la musique, la chorégraphie ici dégage une beauté primitive et hypnotique.