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cinéma

Gardiens de l'ordre

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Soir de ronde presque normal pour Julie qui accueille dans sa patrouille Simon. Braquage, tapage nocturne, presque la routine, excepté qu'au moment de pénétrer dans un appartement, leur collègue est abattu par un forcené visiblement sous l'emprise d'une nouvelle drogue. Choqués, ils sont mis à l'écart puis lâchés par leur hiérarchie qui cherche visiblement à protéger le meurtrier, fils d'un député. Résolus à ne pas s'en laisser conter, les deux collègues, rapprochés par les évènements, décident de mener une enquête parallèle.

 

Nicolas Boukhrief aime beaucoup les ambiances, tellement que son nouveau film en est empli, tantôt froide et dure, tantôt plus électrique, jamais le réalisateur ne laisse tourner sa caméra sans avoir soigneusement dessiné les contours de son plan. Si c'est souvent pour le mieux, dans Gardiens de l'ordre ça finit par tourner au systématisme un peu gênant. D'autant que, passé un démarrage accrocheur qui place caméra et spectateur dans les pas de simples policiers en uniformes, le film glisse vers une exploration du côté obscur en plongeant les deux personnages dans une quête au coeur des bas-fonds criminels de la capitale. Alors certes, il y a un regard sur deux personnages qui apprennent à se connaître et à composer avec leurs convictions pour aller au bout de leur enquête, certes Julien Boisselier campe un truand duquel suinte une menace sourde plutôt bien rendue, mais c'est hélas un peu tout ce que le film peut revendiquer comme qualités. Trop vite, le récit se perd dans une fuite en avant qui s'achève par une explosion finale paroxystique et presque grand-guignolesque que l'interprétation quelque peu fade de Fred Testot et Cécile Defrance ne parvient pas à sauver.

 

Publié le 07/04/2010 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma