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cinéma

L'autre Dumas

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Début 1848, Alexandre Dumas passe par Trouville avec son compère et collaborateur Auguste Maquet. Ensemble, les deux hommes travaillent depuis longtemps à l'écritue des oeuvres qui font de Dumas une célébrité à son époque. Dans l'ombre d'un Dumas croqueur de femmes, Maquet se fait, un jour, presque involontairement, passer pour l'auteur lui-même auprès d'une de ses admiratrices. Décidé à cacher cette imposture il finit par pendre ses distances avec son ami et auteur et, tandis que les deux hommes se disputent la paternité de leurs oeuvres communes et se querellent pour des questions financières, la révolution de 1848 se prépare... Et Dumas, d'abord réticent, entend y avoir sa place.

 

Plus qu'un travail historique, L'autre Dumas trouve sa source dans la pièce de théâtre Signé Dumas. Parti de cetta daptation, Safy Nebbou met en scène le dialogue entre Dumas et son ombre. Du dialogue forcément électrique entre un flambeur qui brûle sa chandelle par les deux bouts, génie littéraire à ses heures, et un scribe docile appliqué et talentueux dans sa partie mais sans guère de fantaisie naît un récit que la tentation de l'imposture vient troubler. Au-delà de la relation historique qui a pu exister entre les deux hommes, Safy Nebbou et ses comédiens (un Gérard Depardieu qui ne se force pas beaucoup pour jouer les ogres et un Benoît Poelvoorde très bien en homme fasciné par la tentation de ressembler à ce 'modèle') tirent une histoire d'amitié et de jalousie. Sans en faire des tonnes, le réalisateur tente de donner du rythme à cette adaptation dont on sent beaucoup l'origine théâtrale (parfois transparente et pesante dans certaines scènes), sans que cela ne nuise pour autant à cet études de caractères, ni ne parvienne à vraiment insuffler d'énergie à ce récit à deux voix.

 

Publié le 09/02/2010 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma