La confession
Nouvelle adaptation du livre Béatrix Beck, la version de Nicola Boukhrief peine à se trouver une consistance après les films de Jean-Pierre Melville et de Pierre Boutron. Le parcours de Barny vers la conversion reste évidemment intéressant aujourd'hui encore, mais plutôt que d'en proposer une approche un tant soit peu originale, le réalisateur se contente d'une retranscription illustrative et plutôt plate. Le jeu du chat et de la souris de la foi et de l'intelligence auquel prennent part les deux personnages forme le cœur d'un film dont Romain Duris se sort bien mais Marine Vacth moins. Si le premier apporte au personnage une sérénité tranquille et une incarnation retenue, la seconde, en confondant doute et égarement, finit par sembler distante et froide, loin de son personnage. La mise en scène de Boukhrief se contente d'une reconstitution froide et fade, illustrant simplement les déplacements physiques des personnages sans rien retranscrire des tourments de leurs esprits. En cherchant à n'être qu'une retranscription du récit original, La confession finit par ne rester qu'un récit froid, sombre et sans nouveauté.
Publié le 08/03/2017
De la rencontre entre un homme d'église et une communiste, Nicolas Boukhrief ne tire qu'une histoire froide et lente. Malgré la présence de Romain Duris, parfait en prêtre généreux, le film ne sort jamais de la reconstitution fade. Autant à cause de sa réalisation banale que de l'interprétation peu inspirée de Marine Vacth.
Film français de Nicolas Boukhrief
Avec Romain Duris, Marine Vacth, Anne Le Ny, Solène Rigot.
Durée : 1h56