Issue d’une formation classique reçue à l’Opéra de Paris, rien ne prédisposait Raphaëlle Delaunay à imaginer ce spectacle. Pourtant elle confie avoir eu un déclic en découvrant le film Hellzapoppin, qui date de 1941. « Ca m’a donné le désir d’aller visiter les danses sociales de la communauté afro-américaine des années 20-30. Lindy hop, fox trott, shim sham… aussi appelées danses swing, ont forcé mon admiration par leur joie communicative ». Bitter Sugar ramène sur scène l’histoire et l’énergie excentrique qui habitent ces danses, sous l’angle d’une mise en scène contemporaine, épurée. Raphaëlle Delaunay a également pris plaisir à relier certains de ses mouvements à ceux d’une autre danse afro-américaine bien plus actuelle, le hip hop.