Cette année, le programme comprend quarante et une représentations de vingt-cinq spectacles, préparés par dix-sept compagnies. L’initiative à échelle départementale remporte donc un
franc succès auprès des professionnels et amateurs de la danse, mais aussi auprès du public. Une quinzaine de lieux accueillent l’événement, et contribuent à la rencontre entre diffuseurs, créateurs, et spectateurs en Loire-Atlantique.
Ainsi, Transcendanse est à l’origine de nombreuses initiatives autour de la danse pour le développement et le soutien aux acteurs culturels. Dans cette optique, la biennale propose cette année six coproductions à découvrir en création.
Des spectacles, des rencontres artistiques, des ateliers de guides danseurs, des plateaux partagés et même un fest-noz participatif articulent le programme, qui ne manque pas de diversité. Voici donc un aperçu du travail de quelques uns des spectacles proposés.
Pleins feux sur l’Afrique du Sud cette année, avec cinq compagnies sud-africaines, apportant huit spectacles pour une ouverture et un regard vers l’extérieur. Parmi les artistes accueillis, le Quatrain de Haute-Goulaine invite la compagnie Via Kathelong Dance, avec sa création Sophiatown. La compagnie tire son nom d’un quartier urbain déshérité, et défend une culture de rue dont elle est issue. Sophiatown est une célébration de la vie, tout en montrant l’envers d’un décor devenu symbole du combat des artistes. Le Grand T accueille Dada Masilo, jeune danseuse issue de la Danse Factory de Johannesburg, comptant parmi les danseuses les plus célèbres de son pays, surnommée la ballerine d’ébène. Elle présente à Nantes Swan Lake, un grand classique qu’elle a su adapter, pour aborder de manière joyeuse l’homophobie en Afrique du Sud et prôner la tolérance et l’ouverture.
Les compagnies locales sont au rendez-vous également, avec, entre autres, la Compagnie nantaise de danse hip-hop Chute Libre. Celle- ci présente Mad Men au Grand T, une création brève et incandescente, et Drafters, les courants d’air, un spectacle entre écriture et spontanéité, mêlant hip hop, jeu de scène, échange entre l’équipe technique et les interprètes.
Le CCN Claude Brumachon et Benjamin Lamarche présente également deux pièces, dont Les Coquelicots Sauvages, véritable métaphore sur l’envol et la liberté, inspirée d’auteurs tels que Baudelaire, Sand, Musset ou encore Verlaine et Claudel.
Un programme à suivre de près, pour y découvrir les nombreuses créations originales des compagnies de notre département, mais aussi diverses actions en marge des spectacles.