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cinéma

Un peu, beaucoup, aveuglément

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Inventeur misanthrope, il vit seul dans un appartement confortable aménagé selon ses besoins et ses petites habitudes. Quand, de l'autre côté du mur très fin qui le sépare de l'immeuble voisin, s'installe une jeune pianiste bien décidée à répéter pour un concours essentiel à ses yeux.

Jamais spécialement tenté par l'aventure de la réalisation jusque-là, l'acteur Clovis Cornillac, en voyant passer le scénario (écrit par son épouse) s'est décidé à franchir le pas. Contrairement à bien d'autres cependant, il ne se contente pas de poser une caméra indolente devant des personnages mal croqués. Si le scénario ne brille pas par son originalité folle ou son écriture ciselée, les cadrages réfléchis que construit l'apprenti cinéaste et l'ambiance acidulée qui émane de l'ensemble du film suffisent à tirer cette comédie romantique vers une originalité bienvenue. A l'écran, le couple Bernier-Cornillac forme une agréable variation autour d'archétypes connus. Sans révolutionner le genre, le premier essai de Cornillac se révèle plus qu'honorable que bien des premiers films confiés à de vagues célébrités qui n'ont souvent pour ambition cinématographique que de rentrer dans leurs frais. Devenu accroc, Cornillac entend bien ne pas en rester là. C'est tout le mal qu'on lui souhaite.

Publié le 06/05/2015 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma