Je pionce donc je suis - Michaël Hirsch

Michaël Hirsch revient avec un nouveau seul en scène où il plonge dans le monde du sommeil et des rêves pour raconter l’incroyable histoire d’Isidore Beaupieu, un jeune cadre dynamique, dont la vie va basculer pour cause d’endormissement inattendu.

Après le succès de son premier spectacle Pourquoi, qui a conquis plus de 50 000 spectateurs, dont ceux de Quai des Arts lors de l’ouverture de saison 2019, Michael Hirsch frappe fort. Il revient avec un nouveau seul en scène où il plonge dans le monde du sommeil et des rêves pour raconter l’incroyable histoire d’Isidore Beaupieu, un jeune cadre dynamique, dont la vie va basculer pour cause d’endormissement inattendu.

Avec un nom pareil, il était plutôt appelé à passer son temps sous la couette plutôt qu’à changer le monde mais la vie en a décidé autrement, il a fait les deux ! C’est l’histoire d’un monde où tout s’accélère, mais où l’urgent ne fait pas le bonheur, où l’on aimerait parfois mettre sa vie entre charentaise, où l’on a oublié que l’homme descend du songe. Bref un monde où Isidore Beaupieu est confronté à un vrai drame shakespearien : to bed or not  to bed.

Comme pour son précédent spectacle, l’écriture du texte est l’œuvre d’une plume élégante, subtile et virevoltante. Les jeux sur les mots et le son des mots sont un réel régal du début à la fin. Dans un décor fait de draps, de lits, d’oreillers et de couettes et dans une mise en scène aussi inventive que millimétrée, le comédien réalise une belle performance théâtrale où il incarne tour à tour plus de vingt personnages et se livre à quelques imitations irrésistibles. Michaël Hirsch, nous entraîne dans une aventure singulière, remplie d’humour et de poésie, pour nous faire rêver les yeux grands ouverts. Et peut-être aussi alerter son auditoire sur les dangers de cette vie ultra-connectée qui devient de plus en plus folle, de même qu’une interminable course perpétuelle contre le temps.