théâtre
Je vole... et le reste je le dirai aux ombres
Dans l'obscurité, une voix nous parle. Richard nous raconte ce rêve qu'il réalise enfin. Voler. Alors, il s'élance depuis la petite fenêtre et saute. Cette pièce prend corps dans l'espace de sa chute. Une seconde pour ouvrir le journal intime de Richard Durn et plongée dans la psyché du tueur de Nanterre.
Nous sommes le 28 mars 2002, il est 10h30. Richard Durn, se jette par la fenêtre de la salle d’interrogatoire du 36 quai des Orfèvres. Comme dans un rêve, durant cette seconde d’éternité, on assiste aux rencontres qui ont changé la vie du « tueur de Nanterre », celles qui l’ont fait trébucher, celles qui auraient pu le sauver. Tout reprend vie, les personnages du quotidien, les rencontres d’un soir, les héros imaginaires se côtoient et s’entrechoquent pêle-mêle dans sa mémoire : sa mère, son seul ami, la vendeuse d’armes, le professeur d’art dramatique, Roberto Zucco, l’amoureuse de Bosnie, Robocop, l’adjointe au maire et Brad Pitt.
Publié le 07/04/2022